J'évite sans cesse cette inconscience de soi, qui m'angoisse tant quand elle parvient à marquer de ses griffes cette petite vie morale que je mène. Ainsi, je trouve refuge et confort dans la responsabilité et dans la maîtrise de mes actes, dans le "tout contrôler dans la mesure de mes capacités". L'être que je me suis construit, contrairement à l'image sociale qu'il diffuse, est enclin à un cycle infernal : celui de l'auto-destruction. La lourde armure que mon instinct de vie m'oblige à porter ne peut être que d'or ou d'acier, le fer ou l'étain la laisserait totalement vulnérable aux coups du destin. Le métal se déchirerait vers l'intérieur et trancherait ma chaire plus douloureusement que si mon corps avait été entièrement nu.
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