vendredi 17 octobre 2008


Allez, peut-être faudrait-il que je commence à publier, et à comprendre qu'écrire pour écrire, pour soi, n'a que peu de sens, puisque nous ne faisons sens, il me semble, que dans l'intersubjectivité. Je commence avec un poème, écrit en Mai 2005, quand le romantisme adolescent me tourmentait encore. Acrostiche.

C'est à l'heure de la Lune que sonne

le glas des Nuits que l'on n'oublie pas
Ardeurs en face de l'automne
luit la nuit du premier pas

Mais à l'heure de Mai qui pleure
l'oublie des Nuits des premières fois
Iréniques étreintes d'un choeur
qui chante nos premiers émois

L'on vit cela comme un Cri
cerclé par un ciel orange
L'on pleure jusqu'à vider sa vie
soigner ses blessures d'un lange

Eteintes
nos ailes se rassurent et
la Reine
abandonnent les larmes
Me souffle un chant
“Soyez Saint”

Publié par icare à 14:26
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