J'ai vérifié ce qui pouvait, dans mes anciens posts, trahir mon identité... A priori pas grand chose, sauf pour quelqu'un qui me connaît un peu. Je vais donc pouvoir m'amuser, et pour commencer, vous parler de Monsieur P.
Monsieur P. est grand, beau et fort. Il est, pour toute femme avec un tant soit peu de goût, un homme parfait. En plus de cela, il peut se réclamer sans prétention être un intellectuel — il connaît ses Lettres. Il est aussi, et surtout, un artiste dans le plein sens du terme. Pas au sens moderne - dépravé, débauché et mortifère - mais parce qu'il possède cette sensibilité rare qui permet à certain de maîtriser et de peindre la nature. Ses mains, calleuses, sentent les choses au travers. Son épiderme digital aspire l'énergie du bois et du ciment, la fait sienne, et la transmet dans le pinceau. Il est un traducteur.
Certes, il ne possède pas l'aisance nécessaire à faire grandir, chez ses proches, cette flamme sensible qui vrille avec le monde, et son fils, V., n'a pas hérité de tout cela (il a développé d'autres qualités, bien entendu). Mais Monsieur P. reste hors du monde, et reste grand pour cela. Et les coups durs de ces derniers mois n'ont pas ébranlé ce colosse aux pieds enracinés.
Monsieur P. m'héberge, et c'est bien.
mardi 7 octobre 2008
Publié par
icare
à
10:28
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famille P.
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