Le problème de tout ça, c'est que je commence à être sérieusement accro à Icare et à son blog. Chacune de mes pensées se transforme visuellement dans ma tête, et m'apparaît en note.
Hier en rentrant de de la synagogue (la schul' pour les intimes), j'ai été particulièrement ravi de trouver quelques commentaires, qui avant cela étaient pour la plupart écrits par des connaissances.
Bon, je vais partir bosser un peu à la bibliothèque.
Mais il faut d'abord mettre quelques choses au clair, afin que le lecteur, certes rare mais à l'oeil affûté, puisse me suivre.
Je vais donc vous parler d'un personnage très influent dans ma petite vie très influençable.
V. Il a été jusqu'à aujourd'hui, si je puis dire, un simple cousin. Le cousin le plus proche, c'est vrai, celui avec lequel j'ai vécu le plus de choses, et celui qui m'a le mieux compris. J'étais jusque là, sinon son mentor, son grand frère, celui qui, d'une phrase simple aux apparences anodines, jugeait son comportement sans concession, approuvant ou réprouvant les choix qu'il faisait. Mon influence était néanmoins limitée par la fréquence de nos rencontres.
Puis vint un événement qui a profondément redéfini notre relation, la mort de sa mère, il y a quatre mois. Tous, sans exception, avons craint pour l'équilibre de V. qui, il faut le dire, avait une fâcheuse tendance à exceller dans le non respect des lois. Gâté comme il le fut par sa mère, l'absence de celle-ci aurait dû, ou aurait pu le détruire.
Ensuite, les événements se sont enchaînés, du jour des funérailles à aujourd'hui. L'après-midi de l'enterrement, notre tribu de cousin s'est réunie dans le jardin de la maison (vous savez, là où j'ai photographié la chaise-café-clope), et nous avons bu du vin blanc et fumé de 11h du matin à 11h du soir, sans s'arrêter, en riant comme on ne l'avait jamais fait. Nous en sommes ressortis tous très proches, et après les deux semaines passés tous les jours à l'hôpital, nous avons respiré. Puis son frère est parti étudier dans le sud, et ne restait plus dans cette grande maison que deux personnages, V. et son père, Monsieur P.
Tout le monde s'est inquiété pour V., car nous avions tous conscience que Monsieur P. était perpétuellement sur le départ, raison professionnelle.
Alors on m'a proposé, à moi, Icare, de vivre ici. Et j'ai accepté. Et je vis aux côtés de mon cousin, pour notre plus grand bien.
vendredi 10 octobre 2008
Publié par
icare
à
10:29
Tags
famille P.
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