jeudi 18 décembre 2008


!! Reprise progressive du trafic sur l'ensemble du réseau !!

Voilà, tout semble aller, le travail, les résultats, ma manière d'interpréter les résultats... Une sorte d'Initiative/Response/Feedback qui me convient bien. N'empêche qu'il faudra bosser ces vacances, ma petite escapade à Barcelone ne rattrapera pas les cours manqués.
Cette semaine, j'ai réussi (même si nous ne somme que jeudi) à gérer travaux d'écriture et assiduité universitaire. A cela j'ajouterai mon bon comportement en société, mon faible pour ma prof de Pragmatique, l'entente cordiale que j'entretiens avec Monsieur P... et je dirai que je suis quelqu'un de relativement comblé.
Demain, nous fêtons les 18 ans de V. et les 20 ans de ma soeur, et il y aura tout "mon" monde entier, ce qui promet. S'en suivra un débauchage actif dans le microcosme nocturne lyonnais avec pour seul leitmotiv... la "décompression".
Mon travail d'écriture actuel, "l'Homme des Sept Collines", outre mon journal que j'entretiens assez sérieusement ces derniers temps, est justement consacré à ma soeur, ou plus exactement à une introspection que je mène dans à parallèle incessant avec ce que ma soeur, au cours de ma vie, à représenter pour moi. C'est aussi une forme de réécriture d'un ancien texte inachevé, "la Ville".

Publié par icare à 11:31
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mercredi 10 décembre 2008


Telle quelle, sans les noms, avec les fautes d'orthographe.


Un petit message électronique, puisqu'il semble que dans cette branche-ci de mon arbre généalogique la communication soit aussi compliquée que dans l'autre. Mes tournures de phrases essaieront d'être jolie d'une part parce que la rédaction littéraire me manque, d'autre part parce que je trouve ça nettement plus marrant.

Il s'agit d'une mise au point sur mon état d'esprit et sur mes positions concernant la générosité et la remise de cadeaux lors des grandes fêtes, car j'ai le sentiment d'être, chez toi, quelque peu controversé sur ce sujet. Je suis, dis-tu, égoïste, voire radin, et si tu ne le dis pas tu le penses. Je ne compte absolument pas me défendre sur ce point car je suis intimement persuadé d'être tout autant égoïste et radin que la plupart des gens, si ce n'est plus. Et si, effectivement, je le suis plus, je pense l'être par souci d'honnêteté avec moi-même, contrairement aux autres qui, souvent, préfèrent se mentir. Je suis, disais-je donc, fortement porté à croire que la générosité pure n'existe pas et n'a jamais existé, si ce n'est chez d'éventuels personnages religieux auxquels je n'attache aucune croyance, tels que Jésus. On trouvera d'ailleurs dans une approche religieuse quelque raison à mon manque de générosité qui, pour certains, est un problème génétique.

Concernant ton cadeau, ou plus exactement ton absence de cadeau, je tiens à t'assurer qu'il arrivera, comme prévu depuis des semaines, avec son ami le "cadeau de Noël". Evidemment (mais cela est-ce réellement évident ?), si je t'avais entretenu de cette surprise avant l'heure, surprise il n'y aurait plus eu... Rétrospectivement, tu observeras que je n'ai jamais manqué un cadeau (peut-être un ? je ne suis pas sûr), abstraction faite de "l'échéance" qui me pose, je l'avoue, un vrai problème. Le cadeau de R. est arrivé, environ dix mois après, certes, mais il est arrivé. Le cadeau de Papa de l'année dernière est arrivé, avec deux mois de retard, certes, mais il est arrivé. De même pour C., B., GZ., etc... et de même pour toi : il arrivera. A cela je te ferai remarquer une chose que tu sais sûrement : je ne suis pas encore complètement un imbécile. J'ai participé au cadeau de Papa, je sais exactement comment se déroule les repas dans ma famille, et par simple déduction logique, je n'ai pas eu à réfléchir longtemps pour comprendre qu'à un moment donné, tu serais mise au courant de ma participation au-dit cadeau. Il eût été très gauche de ma part que de négliger le tien et offrant à Papa le sien, hormis par provocation pure, ce qui n'est nullement mon intention.
Je résume mon point : je suis étudiant, je gère très mal mon argent, et par conséquent je loupe à peu près toujours la date prévue.

J'en arrive à mon point final, le plus important.
Des cadeaux que j'ai reçu, je n'ai pas gardé en souvenir les plus chers, j'ai gardé les mieux choisis. Le Traité d'athéologie que mon frère m'a offert, l'étoile de David de ma Bar-Mitzvah, pour laquelle tu n'as pas participé, mais que tu m'as aidé à choisir et qui, à mes yeux, me vient de toi, le Bilbo le Hobbit que Papa m'a offert en 95... Bref, peu de valeur marchande.
Les cadeaux, certes bons marchés, que j'ai offert et qui, selon moi, comporte une forte valeur affective sont, par exemple, le dessin que je t'ai fait cet été (qui m'a quand même coûté cher à cause du cadre), le livre de comte que j'ai offert à C., le pendentif juif à mon père... Et c'est là que je veux en venir ! Je me fiche complètement du prix d'un cadeau, et si je pouvais en faire un très beau, qui n'ai absolument pas empiété sur mon maigre porte-monnaie, je le ferai volontiers. Et pire que ça, je me fiche qu'on me prenne pour un radin, où pour un mauvais fils, parce que je ne respecte pas la date ou "le prix convenu"... je veux que mon cadeau soit réfléchi et utile dans le plein sens du terme. R. m'a tantôt offert des enceintes de valeur pour mon iPod, tantôt un livre, et je puis dire sans hésiter que le second m'est bien plus cher !
Voilà, c'est ainsi que je fonctionne. Je n'offre pas à tout bout de champ des babioles qui ne seront jamais plus que cela, étant donné mes ressources financières. J'essaie d'offrir autre chose, j'essaie de donner quelques heures à mon cousin, à ma cousine à mon frère ou à mon meilleur ami, pour apporter ce que je peux en philo, et ce faisant, j'essaie d'apporter avant tout les outils méthodologiques et non pas les réponses toutes faites (le proverbe dit : "N'offre pas un poisson au mendiant qui meurt de faim, apprend-lui à pêcher), et cela aura pu me prendre deux ou trois heures de ma vie que je serai tout de même heureux d'avoir contribué à "élever" les gens que j'aime. Sans cadeau, juste avec ce que j'ai.
L'avant dernier cadeau que je t'ai fait, un DVD je crois... m'a pris des heures de recherche qui n'ont pas aboutis. Pourquoi ? Parce que je ne voulais pas t'offrir un DVD, je voulais t'offrir UN film, et c'est cette nuance que beaucoup de gens oublient. Si j'avais trouvé ce film (qui s'appelle Le Livre de Jérémy) dans la rue, si je n'avais juste eu qu'à le ramasser, je n'aurais pas débourser 20 ou 30 euros pour l'autre, je t'aurais offert celui-là, qui vaut bien plus.
Voilà. Donc tes cadeaux viendront, je me débrouillerai pour C. Tu as dit ne pas vouloir m'offrir de cadeau, sache que je n'en veux pas, tu m'en as offert fréquemment les dernières fois où je suis venu déjeuner. A moins qu'il ne s'agissent là de moyens subversifs pour m'inciter à t'acheter ton cadeau ? Je ne sais pas, puisque quand on ne communique pas verbalement, il faut savoir décoder des signes parallèles, et je ne suis qu'en troisième année de sémiotique, c'est trop dur pour moi.

Ce mail est à prendre à un degré léger, puisqu'après tout, on est là pour rigoler.

Bises, à bientôt

Icare.


PS : Pardon pour les fautes, je n'ai pas relu.

Publié par icare à 20:22
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